Avec rigueur et sensibilité, (Danielle Ory) a proposé une lecture pertinente de ce Singspiel, donnant la part belle autant au féerique qu’à la métaphysique. Le public ne s’y est pas trompé, et a ovationné ce spectacle magique qui se jouait a guichets fermés. (...) Espérons que Danielle Ory puisse très vite, en un autre lieu, nous en proposer d’autres, car le monde lyrique a besoin de personnes de cette compétence.
Avec rigueur et sensibilité, (Danielle Ory) a proposé une lecture pertinente de ce Singspiel, donnant la part belle autant au féerique qu’à la métaphysique. Le public ne s’y est pas trompé, et a ovationné ce spectacle magique qui se jouait a guichets fermés. Fourmillant de bien jolies idées, depuis le serpent femelle du début, enfermé dans un cerceau, jusqu'à Papagena surgissant à la fin d’un paquet-surprise, en passant par les Génies conduisant un manège d’animaux, ou des épreuves du feu et de l’eau, toutes simples mais merveilleusement évocatrices, ce spectacle n’exclut pas pour autant l’esprit maçonnique, avec, en particulier, une omniprésence du nombre de trois. Il faut citer tous les artisans de cette réussite, aussi bien les magnifiques décors de Philippe Fraisse, les costumes, un peu inspirés d’Issey Miyake, dus a Arthur Aballain, et les belles lumières de Roberto Venturi (…). Espérons que Danielle Ory puisse très vite, en un autre lieu, nous en proposer d’autres, car le monde lyrique a besoin de personnes de cette compétence.